OS lOw coSt : quel Linux choisir (pour les nuls) ? (ep. I)

Une fois n’est pas coutume, un billet geek sur ce blog. Sur un thème ultra-sexy : des tests d’OS (ou Operating System). Pour faire simple, Windows est un OS, OS X Lion de Mac en est un autre (partez pas en courant, on va essayer de tout comprendre). Bon, des tests d’un mec qui n’y connaît rien à autre chose que Windows, hein.

Déjà, l’existant de mon environnement numérique : un PC portable principal sous Windows XP, une tour sous Windows 7, un Ipad. Et un vieux portable de quatre ans d’âge : processeur Core Duo 1,33 Ghz et 2 Go de Ram, 60 Go de disque dur. Pas de quoi grimper au rideau… mais parfait pour voyager. Ce dernier servira pour les tests.

OBJECTIF : trouver un OS véloce !

Qui reconnaît mes périphériques. Pratique et beau. Défi.
Pourquoi pas Windows ? Parce que Windows XP vieillit mal, l’arthrose, mon bon monsieur, qui fait qu’avec l’âge, il rouille un peu plus chaque jour… Donc pour ce petit portable nomade, le démarrage est un peu longuet. Et Windows 7 alors ? Oui, on pourrait. En fait non. Le bouzin ne le supporterait pas. Et pas de licence sous la main. Donc l’occase parfaite pour voir autre chose.

miLinux…qui fait le maximum ?

Mode Linux newbee, je vais au plus simple : Ubuntu, l’original. Au moins une nouvelle version par an, l’installation complète se fait en 40 mn environ (contre environ 3h pour réinstaller Windows XP et télécharger l’ensemble des mises à jour). Pas si mal pour commencer. Mais…

Mais l’attrait d’un nouvel OS se fait beaucoup sur l’esthétique de l’interface. Et là, le menu de Unity n’est pas pratique, pas beau… Vu que Ubuntu souhaite rivaliser avec Windows 7, mon tromblon fait grise mine. Et quelques problèmes pour reconnaitre ma carte Wifi. Obligé de mettre la main dans le cambouis, visiter quelques sites pour résoudre le problème en copiant-collant des lignes de commande ésotériques… Bon, c’est un début. Ubuntu, ça doit être bien sur un ordinateur récent. Mais pas pour mon portable. On va en essayer un autre. A cette étape, j’ai intégré qu’il faudra ouvrir une jolie fenêtre noire et entrer parfois du code, pour résoudre des trucs improbables qui n’arrivent pas avec Microsoft (je sens que ça va être récurrrent, le problème de la carte wifi).

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Xubuntu, le parfait choix entre libre, efficacité, simplicité et légèreté.

Étape suivante : Lubuntu. « Vendu » par des connaissances comme un Linux/Ubuntu léger et se rapprochant des habitudes Windows, Lubuntu s’avère effectivement plus rapide. Mais même problème avec la carte Wifi. Et interface… bof bof. Pratique, clair mais un peu basique. Bon, une option. On continue les tests autre part.

Comme Lubuntu, Xubuntu est un dérivé de Ubuntu. Et j’aime mieux, déjà. Question de goût. Démarrage rapide, prêt à utiliser en une minute chrono. Bon, toujours ce problème de carte Wifi nécessitant du code… Chez la famille Ubuntu, le total user friendly n’est donc pas à 100%. Au moins sur ce point. Mais sinon, des nouveautés attrayantes pour un windowsien, comme la logithèque en ligne Ubuntu qui est tout simplement hallucinante, complète et simple d’accès. Yummy 🙂

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Voyager, basé sur Xubuntu

Grand Voyage et Géant Vert

Allez, Xubuntu c’est pas mal. Mais on continue. Direction une sous-distrib Xubuntu, développée à titre indviduel par un passionné : Live Voyager. On passe sur le problème récurrent de la carte Wifi, car à part ça… Woooow 🙂 Un univers graphique totalement personnalisée et moderne (un peu sombre, certes), débarrassé de toute icône sur le bureau (faut aimer). Et des petites choses qui me manquaient un peu jusqu’ici : une appli sur le bureau qui indique la Ram globale et/ou utilisée, l’espace disque restant, la qualité du Wifi, la possibilité d’ajouter des « widgets » sur le bureau… Et une autre appli que je ne connaissais pas : Radio Tray, qui permet en deux clics de mettre la radio, quelques canaux déjà paramétrés. Et je consomme beaucoup de radio. Donc coup de cœur sur cette distribution, j’approche du but !!!

A ce point des essais, j’approfondis un peu l’usage de l’univers linuxien. Un autre problème avec le Wifi (connexion très lente en mode batterie), la logithèque, les lecteurs multimédias (VLC on connaît déjà, moins les lecteurs audio ou les autres logiciels pré-installés). Je prends les repères, pour retrouver les équivalents Windows. Ça se passe pas mal.

Allez, pour la forme, on va en essayer une autre, pas totalement Ubuntu mais issue quand même de ses racines…Linux Mint 12.

Et là, petite baffe. Le Wifi n’est pas reconnu, comme chez Ubuntu & Co… sauf qu’au lieu de rentrer une ligne de commande pour résoudre le problème, on me propose gentiment de télécharger le driver qui va bien, et en 2 secondes c’est réglé. Ah ? Vous êtes sûr ? Ah bah oui. Cool… Et l’interface ? Wow, là on est moins sur du basique Ubuntu, c’est joli, c’est soigné et tout. Et je peux rajouter mon RadioTray. Démarrage rapide là aussi, navigation claire… Bon bah en fait… On va rester dans le vert, terminus des tests (parce qu’on n’est pas un no life non plus).

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Linux Mint, essayé et adopté

CONCLUSION :
Sans forcément se débarrasser de Windows (ce n’est pas le but, je ne suis pas un extrémiste libriste), découvrir le monde Linux et ses variantes est très rafraîchissant, à partir du moment où on est prêt à y passer un peu de temps (rahhh cette carte wifi pas totalement reconnue, ces lignes de codes…).

Une autre manière de voir, d’agir. Et dépasser la peur de ne pas retrouver tous ses usages sur une migration totale. Sous Windows XP j’utilise Firefox et Thunderbird, et il est facilement possible de synchroniser ses raccourcis dans le navigateur, ou de transférer ses mails de Thunderbird. Il me reste à trouver l’appli qui me donne les infos de disque restant ou de mémoire utilisée, la même que Live Voyager si possible ; et rechercher l’équivalent du widget ImageResizer dont je me sers pas mal pour réduire drastiquement la taille d’une photo ; et prendre en main TheGimp (oulah, défi, je ne comprends rien à l’interface moche) en remplacement de Photoshop que j’utilise depuis des années. Ce dernier point est peut-être encore bloquant pour moi. On verra bien.

Passer de Windows à du Linux devient quasiment envisageable à 100%, du moment qu’on surmonte les appréhensions et l’image geek associée à Linux. Et qu’on est prêt à passer un peu de temps pour prendre ses repères dans ce nouvel univers. Mine de rien aussi, revenir à un niveau basique d’utilisateur, c’est pas si mal pour relativiser les questions idiotes des grands-parents avec leur ordi…

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2 réflexions sur “OS lOw coSt : quel Linux choisir (pour les nuls) ? (ep. I)

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