Suite de ce premier billet présentant le choix fait de se tourner vers un OS libre : Mint 13 pour mon poste principal, Voyager pour mes ordis nomades. Plusieurs choses à préciser, des oublis à réparer : une distribution Linux intègre une suite logicielle complète dès son installation, et la logithèque libre permet de combler facilement vos besoins spécifiques.
En ce printemps 2012, la dernière distribution Ubuntu est arrivée (les cycles de développements sont souvent de deux grosses mises à jour de version par an) : Ubuntu 12.04, Xubuntu 12.04, Voyager 12.04, Mint 13… Et avec, toutes les nouvelles versions des nombreux dérivés de l’OS libre le plus connu.
Tout d’abord, une précision importante que j’ai peu développée, et qui est constitutive des distributions libres :quand vous installez un OS basé sur Linux/Ubuntu, vous disposez de base d’un environnement de travail déjà complet (et aux fichiers compatibles avec le monde Windows) :
- une suite bureautique type OpenOffice, équivalent Microsoft Windows de Microsoft Office)
- un lecteur de fichier PDF
- des logiciels de gravure (brasero)
- des logiciels de capture d’écran (paramétré par fenêtre, par zone de sélection, par écran…)
- de renommage en masse de fichiers (PyRenamer, par exemple)
- des lecteurs multimédia (VLC pour la vidéo, Banshee ou Clementine pour l’audio)
- des logiciels de capture video (Kazam) ou d’enregistrement audio (Cheese)
- une messagerie instantanée regroupant en une fenêtre vos comptes Gmail, Messenger, Yahoo et d’autres (Pidgin, Empathy)
- un logiciel de P2P (Transmission)
- un client léger pour Twitter (Hotot)
- un logiciel de retouche d’images (The Gimp)
- etc.
Donc quand vous installez un OS libre, déjà c’est plus rapide à l’installation, mises à jour incluses (comptez entre 20 et 40 mn selon la distribution choisie et les performances de votre ordinateur). Et vous avez au passage en natif une suite logicielle qui vous fait gagner un temps fou, car sous Windows ces éléments ne sont pas tous natifs et vous devez les installer manuellement un par un.
De plus, si vous avez peur que votre logiciel Windows habituel vous manque, deux solutions :
– chercher l’équivalent de votre logiciel dans la gigantesque logithèque Ubuntu, car dans 95% des cas il existe(s’il ne s’y trouve pas, Google est votre ami pour entrer le nom précis de celui-ci). Cette logithèque installée par défaut s’utilise comme une appli : vous n’avez qu’à taper le nom du logiciel ou le mot-clé correspondant à votre besoin, une liste de propositions s’affiche s’affiche, vous choisissez, vous l’installez, et voilà. C’est comme ça que j’ai pu travailler sur mes projets avec OpenProj, similaire à 95% à Microsoft Office Project et compatible avec ce dernier. Et sans coût de licence.
– installer WINE, un émulateur Windows pour Linux : en gros, vous pouvez installer votre logiciel Windows dans votre Ubuntu et l’utiliser tout à fait normalement. C’est ce que j’ai fait pour ma base de donnée de films car Ant Movie Catalog n’existe pas sous Linux, et avec Photoshop 7 (habitudes d’utilisations qui font que The Gimp reste au placard).
Bref, s’il trimballe parfois son lot de problèmes ou de zones obscures (s’il s’ouvre de plus en plus au modeuserfriendlyen se simplifiant, le monde Linux garde malgré tout quelques spécificités de geeks irréductibles),l’univers du libre apporte aussi pas mal de solutions ou de possibles, notamment dans le rapport performance/coût: vous pouvez donner une seconde jeunesse à vos ordinateurs moins récents, et tout ça sans débourser un centime !
Pingback: Logiciel libre et TV sur PC : quel FAI choisir quand on est sous #Linux | toniolibero