La très vénérable MadameLapin, entre autre icône locale de la micro-édition et de son festival, a eu la bonne idée de laisser les murs du Cri de l’Encre (Lyon 1e, dont on a déjà parlé là) à Totipote, street artist mais pas que qu’on a plutôt l’habitude de voir dans la rue, les friches indus ou les catacombes.
Au programme de cette expo, ses mystérieux graphismes imprimés sur des calques de l’usine Patay (Lyon 8e) dans laquelle j’étais passé aussi faire quelques photos (dont beaucoup de Totipote). Ainsi qu’un petit livret de photos dans les cellules des prisons de Perrache (tout comme moi aussi). Et des fabrications maison sous diverses formes.
Tout ça pour dire que Totipote, c’est pas qu’un blaze posé un peu partout, ce sont aussi des créas graphiques de plusieurs mètres carré de superficie, ou des goodies basiques sur autocollant ou carton. En tout cas, ne vous attendez pas à une collection de photos-trophées de ses prestations urbaines, l’affiche ne ment pas sur l’expo.
A noter qu’il s’agit là de la dernière expo du Cri de l’Encre, qui fermera ses portes le samedi 6 juillet pour permettre à MadameLapin de voler vers de nouvelles aventures. A cette occasion, grande braderie des stocks d’affiches et autres objets à ne pas rater !
[MAJ nov. 2013] Je commençais à avoir pas mal de photos de grafs de Totipote, du coup j’ai monté un site compilant tout ça, et qui se remplit aussi grâce à de nombreux contributeurs (qu’ils soient remerciés ici) : totipotewashere.wordpress.com. Vous pourrez y voir des trucs genre ça :
Pingback: Totipote : graf for fun ! #streetart | toniolibero