La Foire de Lyon 2014 a eu l’excellente idée de proposer à Philippe Manœuvre (qu’on ne présente plus, depuis Les Enfants du Rock jusqu’à La Nouvelle Star) d’être le directeur artistique de l’expo qui aura retourné deux générations d’amateurs : Rock Story, ou comment couvrir plus de 60 ans de rock international et ses spécimens locaux. Et Lyon, où il est pourtant si difficile de créer un lieu de concert, a eu l’honneur d’accueillir ce qui aura été un événement pour tous les amoureux du genre.
L’occasion d’emmener Juniorette arpenter les allées de cette foire hétéroclitement habitée (ce n’est pas sale) et pour lui faire partager cette passion pour les sons des guitares électriques au gré d’une déambulation dans cette expo richement dotée et accompagnée d’une sélection musicale d’extrême qualité (bon OK elle s’en foutait, elle avait encore des étoiles dans les yeux depuis le concert de la troupe des Robins des Bois de M. Pokora à la Halle Tony Garnier). Du rock US à la guéguerre Beatles-Stones, du glam rock au métal en passant par le grunge, un grand espace dédié au rock hexagonal, tout y était (ou presque).
Visite en images, et merci au passage à Sophie Tutu et Anne-Sophie Chacha (sinon pour lire des vrais papiers, allez voir chez OnlyCath et chez Art Design Tendance).
On va pas se mentir, on vient surtout pour le truc annoncé en plus petit, à gauche, là.
Radio Scoop un dimanche matin, pas réveillé et pas encore à l’heure d’été car il est déjà 11h41 en fait.
On a pu trouver des objets symboliques du rockabilly 50’s et pourtant dédiés aux geeks.
Des voitures qui brillent.
L’univers des bikers, l’autoroute du bon goût.
La flamme diététique olympique.
Vous vous en foutez, mais Juniorette aime beaucoup.
Kitsch mon amour en 2014 : des bernard-l’hermites aux coquilles customisées.
Toujours au rayon kitsch à l’espace privilège, de nombreux portraits en mégots de cigarette.
L’expo commence avec des vinyles de Bo Diddley. On sait que ça va être énorme. Et on n’a pas été déçus.
Une Cadillac à la gloire du King.
Tous les mythes ont leurs boulets honteux.
Un Yellow Submarine presque grandeur nature (presque, hein).
La grosse info du Parisien, c’est que les ordinateurs étaient déjà surveillés en 1980.
Les Doors ❤
Freddie Mercury pointe du téton à cause des clims pas encore au point dans les années 70.
Queen II, 1974 : Queen n’avait déjà plus rien à prouver dès son 2e album. Groupe de légende (ok, on vous conseille plutôt la période 70’s)
Dans cette expo, le punk avait un espace digne de son influence, merci Philippe Manoeuvre !
Les Ramones et les Clash réunis, respect.
Goodies grandeur nature, l’expo ne s’est rien refusée.
Des fringues pour toutes les oreilles.
La discographie de Jojo, 1e enfant du rock en France.
« Maybelline » et « Elle est terrible », originaux (ou presque, vu que ce sont des reprises ou adaptations)
Les concepts marketing en 1965 : « Johnny chante Hallyday ». Imparable.
Sortir du placard en 1981, c’est « pas facile », mais ça commence à le devenir.
Noir Désir n’était pas blacklisté, l’hommage est sauf.
Didier Wampas est la reine.
Couvertures de légendes : Les Béru, Magma, Gainsbourg, les Wampas.
Seul bémol de cette expo : la présence de Bashung rare, en l’occurrence la seule dans ce patchwork résumant bien l’histoire du rock français.
Même les minions étaient contents de l’expo.
toniolibero 
Ton billet est parfait 😉 dommage que nous n’ayons pu faire la foire e,semble 😉 Bisous Tonio
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Hey moi aussi j’ai fait un article dessus : http://woocares.wordpress.com/2014/03/25/rock-story/
Et j’espère que tu as quand essayé d’inculquer quelques vraies valeurs musicales à Juniorette pour qu’elle comprenne ce que c’est que la vraie musique 🙂
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C’est pas facile mais j’y travaille 🙂
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J’ai pas pu y aller, je suis dégoûtée 😦
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Pour un jeune vieux con comme moi élevé au rock, c’était Disneyland 🙂
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Haha :3
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